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Devenir prothésiste ongulaire attire les hommes aussi bien que les femmes pour diversifier leurs spécialités. C’est un métier intéressant et rentable, mais il requiert une certification professionnelle pour l’exercer légalement. Différentes institutions proposent une formation prothésiste ongulaire, mais elle est souvent coûteuse. Il importe de connaître les parcours à suivre et les financements possibles pour cette formation. Découvrez-les ici pour développer une compétence complémentaire.
Qu’est-ce qu’un prothésiste ongulaire ?
Le prothésiste ongulaire
Le prothésiste ongulaire est la personne spécialisée dans la pose et la décoration des faux-ongles. C’est un métier artistique complexe ayant pour but de donner aux ongles une certaine allure. Il demande une certaine technicité en suivant une formation dans un institut spécialisé (en présentiel et à distance) comme le site Institutlaugier.com.
Les missions
Un prothésiste ongulaire professionnel est un styliste ongulaire garantissant l’embellissement des mains et des pieds durablement. Il est capable de réaliser les techniques suivantes :
- la réparation et le soin des ongles abîmés ou cassés ;
- la pose de vernis semi-permanent ou de gel UV ;
- la décoration ou « nail art » et l’entretien des ongles ;
- le remplissage et le French manucure.
Les qualités et compétences
Le métier de prothésiste ongulaire exige une certaine qualité et des compétences pour s’adapter au choix des clients. Il doit :
- avoir une grande rigueur en étant précis dans ses gestes ;
- être minutieux, méticuleux et patient pour respecter les conditions d’hygiène parfaites pour la pose des faux-ongles ;
- avoir un bon relationnel en favorisant le dialogue pendant la manucure ;
- disposer des réelles connaissances théoriques de l’ongle et des produits afférents ;
- maîtriser totalement les techniques utiles en manucure et pédicure ;
Les différents parcours de formation
Les formations adaptées
Pour avoir toutes ces qualités et compétences susmentionnées, une formation est fortement préconisée :
- un CAP esthétique – cosmétique – parfumerie avec une formation complémentaire ;
- un certificat de qualification ou CQP styliste ongulaire, mais vous devez avoir une expérience de 3 mois minimum ou un diplôme équivalent à un bac Pro ;
- un bac pro esthétique ou un BTS esthétique ;
- une formation certifiante en ligne ou en salon qui peut s’étaler sur plusieurs mois.
Objectifs
Une formation prothésiste ongulaire permet aux professionnels de la beauté :
- de se spécialiser aux techniques de pose des faux-ongles et des produits adaptés pour chaque soin ou chaque type d’ongle ;
- d’apprendre les techniques de décoration et d’entretien des faux-ongles, des ongles abîmés ou des ongles cassés ;
- de savoir évaluer l’état des ongles d’une personne ;
- de concevoir une solution et de conseiller chaque client selon son profil et ses attentes.
Programme et compétences visées
Une formation prothésiste ongulaire s’effectue suivant un programme bien défini pour acquérir les compétences nécessaires dans ce métier :
- la présentation de l’activité ongulaire : les dernières tendances et techniques de pointe, les types et formes d’ongles, la réalisation d’un diagnostic ;
- la phase préparatoire de l’ongle naturel et la pratique de la pose de capsules ;
- l’entretien et le remplissage : les préconisations utiles pour un travail de qualité ;
- les décors sur les ongles (formes, motifs, dessins, effets, …).
Les financements possibles pour une formation prothésiste ongulaire
Pour suivre une formation prothésiste ongulaire de qualité, il existe quelques moyens d’avoir un financement :
- une aide de Pôle emploi grâce à l’AIF (Aide Individuelle à la formation) ;
- contacter le FAFCEA (Fonds d’Assurance Formation des Chefs d’Entreprises Artisanales) ;
- le financement OPCALIA via une demande à l’OPCO (Opérateur de Compétences) ;
- le financement de la CPF (compte personnel de formation).
Conseils pour ouvrir votre propre salon pour les ongles
Si vous souhaitez ouvrir votre propre salon d’esthétique pour les ongles, vous devez :
- suivre une formation diplômante adéquate et faire plusieurs stages ;
- effectuer impérativement une étude de marché ;
- choisir la forme de votre salon et définir son statut juridique : indépendant, en franchise, EIRL, … ;
- trouver l’emplacement idéal : en centre-ville, à la campagne, dans un centre commercial, etc. ;
- chercher un financement pour la création d’entreprise.